Que ceux qui sont las de l'industrie mécanique, des luttes économiques, des merveilles scientifiques ou des réalisations de l'égotisme visitent l'un des anciens monastères bouddhiques, qu'ils s'asseyent devant l'image d'un Bodhisattva, que ce soit Kwannon, Jizô ou Yakushi, et qu'ils passent une heure à méditer; je suis sûr que leur âme épuisée s'étendra une fois de plus jusqu'aux limites du chiliocosme et sera suffisamment vivifiée pour revenir au monde du fini.
Daisetz Teitaro Suzuki, dernière phrase de son livre de 1 236 pages Essais sur le bouddhisme Zen (1940).